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4 octobre 2005
 

Il y a quelques jours, j'ai commencé à préparer le couvercle du coffre. Comme il est trés beau, sans une seule rayure, je ne l'apprête pas, je vais juste le poncer au 800 à l'eau.

Les photos qui suivent sont juste des repères pour revoir ce qui a été démonté.

Et voilà la malle à moitié poncée. C'était un soir et la nuit tombait, donc j'ai arrêté là.

Fin de préparation, nettoyage, dégraissage pour les portières avant leur peinture (côté tranche toujours).
Ici, une correction apportée au mastic, cette porte était tombé alors que j'allais l'apprêter pour la première fois, et je croyais qu'elle n'avait aucun dommage. Que nenni, elle avait tapé sur le coin, et s'était un peu recourbée. J'ai compensé la bosse avec du mastic.

Voilà le correctif poncé...

Et de l'apprêt en bombe pulvérisé. Il marche pas mal du tout cet apprêt en bombe, trés couvrant.

Ici les 3 portières alignées pour être peinte en même temps.

Il faut se débrouiller pour que le faisceau ne gêne pas trop la pulvérisation, et ne retombe pas en se collant, du coup, je l'ai recourbé et collé contre l'intérieur de la porte, en décrivant un grand arc qui dégage toute la tôle à peindre.

Arrivé au moment de peindre, base matte en quantité dans le pistolet, bienvenu dans le monde de la galère.
Comme c'est mes débuts en peinture je stresse vite. J'ai peur de perdre les 20 euros de peinture qui sont dans le godet.
Ca pistole pas du tout comme il faut, ça couvre mal, j'arrive tant bien que mal à faire une porte, mais à la 2ème ça ne pistole plus du tout.
Bigre. La mort dans l'âme, je fonce chez mon garagiste avec mon pistolet, et le carrossier est là. Il essaye le pistolet avec du diluant de nettoyage, ça marche impecc. Je retourne à mon lieu de peinture, c'est toujours pareil. Alors je me dit qu'il y a un problème de propulsion de la peinture, et je retourne chez le garagiste avec la peinture, qui est toujours fluide.
Ca peint impecc chez lui, donc pas de doute, ça vient du compresseur. Et là, je regarde à la sortie de l'air, gros bruit de fuite, ben mon cochon, avec le casque anti bruit j'entendais rien.
Le collier de la durit d'air casse quand je le retire, je pars chercher un nouveau chez le quincailler, le quincailler change de propriétaire, fermé, je retourne chez le garagiste, il me donne 2 colliers. Je ressere mes canalisations d'air, et enfin ça pistole.
Mais pas super super, le pistoler s'arrête puis repars, puis s'arrête. J'avoue que j'ai plus trop de plaisir à faire ça.
Avec le vernis c'est pas mieux, difficile de savoir si on a bien couvert ou pas, tout ça est assez bizarre.
Et pour terminer, juste avant que je finisse la dernière couche de vernis sur la dernière porte, les plombs sautent !
Je terminé mon vernis dans une ambiance clair obscur.
Ya des jours comme ça. Au final, ces portières sont pas mal, mais en dessous de ce que j'ai fait la première fois. Il y a des endroits pas assez vernis comme les montants de portes, ça brille un peu mais sans plus.

Vous apercevez le résultat ci-dessous.
J'aurais appris une chose: ne pas paniquer quand il y a un contretemps au moment du passage de la base matte, car la peinture peut se garder des mois mélangée à son diluant, c'est un solvant, et non un durcisseur.

La preuve, il en reste et je la met de côté dans mon pistolet à gravité.
Conclusion de cette journée où je n'ai fait que ça: j'avais probablement des saletés dans la peinture qui ont bouché le pistolet, il faut impérativement filtrer la peinture.

La B9 attend son heure à l'extérieur, elle passera la nuit comme ça sous sa bâche.

Ma collection de joints de portes, par dessus ma malle à moitié poncée.

C'est au tout des encadrements de portes de faire peau neuve.
Avec le recul, mes portières de la veille sont pas mal du tout, même si je trouve la première vraiment trés réussie.
Ce ne sont que des intérieurs de portes aprés tout.

J'en profite pour poncer les leviers de coffre que je vais repeindre...

3ème et dernier camouflage pour les encadrements de portes.

On bâche toute la voiture pour ne pas laisser passer de poussière de peinture.

Ils vendent des baches spéciale trés sympa chez le fournisseur de peinture, elles ont un côté avec ruban adhésif, ce qui fait qu'on déroule la bâche tout en la collant est en suivant des contours précis. Ensuite, plus qu'à déplier la largeur, et on a 1,80 mètres de bâche pour couvrir le toit de la voiture. Il faut coller l'autre côté avec un rouleau adhésif à part.

Voilà, c'est prêt à peindre, un dernier dépoussièrage, et bien sûr, il y a de l'eau sur le sol.

Voilà, la base matte est passée, en 2 couches à 10 minutes d'intervale. En fait, il n'y a pas d'attente, le temps de faire l'autre côté de la voiture, on peut retourner là où on a commencé, c'est déjà sec.

Et ça pulvérise super bien aujourd'hui, j'ai filtré la peinture, mais bon, elle était pas sale.
CE qu'on voit ci-dessous c'est toujours de la base matte, mais fraichement passée, c'est pour ça qu'elle brille un peu, elle est encore mouillée.

Voilà c'est terminé, ambiance brouillard de vernis. Ca doit pas faire du bien à respirer tout ça, mais avec le masque tout va bien. Bon, je fais pas une voiture complète, parce que là, ça serait vraiment irrespirable (et inregardable)

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